Photos of Baie des Trépassés

Île de Sein et Tourelle de la Plate by Trix: Pierre qui roule .......

Le phare de la Vieille est un phare maritime du Finistère (France) construit de 1882 à 1887 sur le rocher de Gorle bella (« la roche la plus éloignée » en breton). Il éclaire et sécurise fortement le passage du raz de Sein en compagnie de la tourelle de la Plate (cardinale ouest). Il est situé dans le raz de Sein à moins d'un mille marin à l'ouest de la pointe du Raz sur la commune de Plogoff et appartient à l'État français. L'« Enfer » de la Vieille doit sa célébrité à sa situation isolée en mer dans une zone agitée. De plus, il se démarque par son histoire et son passé riches : entre les études de faisabilité et le premier allumage, près de dix ans ont été nécessaires pour sa construction. Avant-dernier phare français à être automatisé (en 1995), les gardiens en place refusèrent la relève en signe de protestation. Le 29 janvier 1881, après deux années d'études, le ministre des Travaux public donne son accord définitif pour la construction du phare. L'ile de Sein est choisie comme base, pour la direction du chantier et le stockage des matériaux (pierres de taille). La charge d'ingénieur responsable de la surveillance des travaux est confiée au conducteur Probestau, qui logera sur l'île. En 1881, la construction du Phare d'Ar-Men vient de se terminer. Ce dernier est situé à 18 km à vol d'oiseau du site du phare de la Vieille. La construction d'Ar-men fut extrêmement difficile et tout naturellement les constructeurs vont bénéficier de cette expérience acquise pour diriger les travaux du phare de la Vieille. Les campagnes de travaux débutent chaque année après les tempêtes hivernales, soit le 1er mai. Pour acheminer hommes et matériel, un petit bateau à vapeur est utilisé. Il embarque les ouvriers et prend en remorque une grosse chaloupe pontée contenant les matériaux de construction ainsi que les canots d'accostage. La zone du phare est une zone à forts courants qui, lorsqu'ils sont couplés avec la houle, empêchent l'accostage du rocher. Les bateaux de l'époque ne peuvent rester au point fixe et débarquer hommes et matériel sur le rocher en toute sécurité. Pour pallier ce problème, des mouillages sont installés, couplés à une chaloupe et à des canots. La manœuvre pour aborder le phare se déroule comme suit : le rocher est équipé de mâts de charge pour décharger la chaloupe ; les canots font la liaison entre le rocher, la chaloupe et le vapeur ; la chaloupe durant le flot et une partie du jusant est mouillée grâce à trois corps-morts situés au sud-ouest du phare. Ils permettent un amarrage de la chaloupe à proximité du rocher. pour le mouillage du vapeur, une bouée plus éloignée est utilisée, mais parfois, lors des vives eaux, les courants sont tellement violents que le vapeur va mouiller en baie des Trépassés, prêt à revenir à proximité du rocher à la moindre alerte. Les premiers accostages sont mis à profit pour construire un petit abri maçonné dans un creux situé à l'est du rocher. La construction abrite les ouvriers, les vivres et les outils. Cet abri est une protection face aux caprices du temps, les ouvriers peuvent travailler plus longtemps à l'arasement de la roche, mais cet abri n'est pas suffisant par mauvais temps; les travaux sont alors reportés. La maçonnerie du soubassement débute le 5 août 1882. S'ensuit alors la construction de la tour et de sa plate-forme. Finalement en 1886, après trois saisons d'efforts, la tour et sa plate-forme sont terminées, ainsi qu'une partie des aménagements intérieurs. Pour les derniers aménagements il faudra attendre 1887. La maçonnerie est hourdée au ciment Portland de Boulogne gâché à l'eau de mer pour le soubassement et la plate-forme, et à l'eau douce pour le reste afin de mieux garantir la salubrité des logements2. L'étude et la construction sont dirigées de 1879 à 1885 par l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées Fenoux, et en 1886 et 1887 par l'ingénieur en chef Considere. L'ingénieur ordinaire Miniac suivra le chantier tout au long de son déroulement. Le feu de la Vieille est enfin allumé le 15 septembre 1887, date de fin des travaux. Cette date est gravée sur la tour. C'est pour une raison d'esthétique que le phare possède une forme quadrangulaire et trapue, légèrement crénelée. Cette tour est carrée et demi-cylindrique sur sa face nord, et s'élargit vers la base. La structure du phare a été construite en pierre de taille à bossages de granite gris de l'île de Sein, alors que la tour et les angles de l'édifice sont en moellons enduits de granit bleu de Kersanton. Le crènelage de la tour est un encorbellement sur corniche à modillons qui supporte une balustrade en pierre de taille. La lanterne est couverte d'un toit bombé en zinc, alors que le phare lui-même est recouvert d'une terrasse. L'intérieur du phare a été aménagé dans un souci d'efficacité. Sous la lanterne, une petite pièce accueille les groupes électrogènes. Tourelle de la Plate Pour les articles homonymes, voir Plate. Tourelle de la Plate La Plate devant le phare de la Vielle Coordonnées48°02′21″N 4°45′35″O Pays France LocalisationRaz de Sein, Finistère Construction1893 à 1896 Élévation9,5 m Portée8 milles1 Feux9 scintillements. Gardiennénon Visiteursnon Géolocalisation sur la carte : France (Voir situation sur carte : Finistère) modifier La tourelle de la Plate la plus connue en France (un certain nombre de tourelles portent ce nom sur le littoral : cap de la Hague, baie de Saint-Malo, etc.), est une balise située dans le raz de Sein. Encore appelée « Petite Vieille » (Gwrac'h Vihan en breton), elle accompagne le phare de la Vieille, face à la pointe du Raz (Finistère, Bretagne, France). Sommaire [masquer] 1 Histoire 2 Rôle actuel 3 Notes et références 4 Liens externes Histoire[modifier] La tourelle de la Plate et le Phare de la Vieille vus du Raz de Sein La commission des phares décide lors de sa séance du 5 juin 1886 de la construction d'une tourelle à proximité du phare de la Vieille, qui était alors en construction. Le chantier débute en 1887, mais doit rapidement être interrompu, car le vapeur nécessaire à sa construction, La Confiance, est utilisé ailleurs. Les travaux peuvent reprendre en 1893 et sont achevés en 1896. La tourelle octogonale prend appui sur une base cylindrique, ces deux parties étant en béton armé. Le tout s'élève à environ 9,50 mètres au-dessus des mers les plus hautes. Le 4 décembre 1896, soit quelques mois après que la construction a été terminée, une violente tempête se déchaîne sur la tourelle : elle est décapitée. Des travaux de reconstruction sont donc entrepris durant l'été suivant, mais ils ne sont terminés qu'en 1909 suite à de nombreuses difficultés. Les premiers essais ont lieu en 1910. Le 31 août 1911, un feu fixe vert permanent alimenté au gaz d'huile est installé. Rôle actuel[modifier] Actuellement, la tourelle a rôle de cardinale ouest, indiquant de laisser la tourelle à l'est. feu 9 scintillements.
Baie des Trépassés is a tourist attraction, one of the Beaches in Kerloch, Fransia. It is located: 680 km from Rennes, 770 km from Nantes, 790 km from Plymouth. Read further
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